Je vois votre sourcillement et l’incompression se dessiner sur votre visage perplexe à la lecture de ce titre. Je souris à mon tour, car à votre place, j’aurai eu la même réaction. Non, ce n’est pas un nouveau thème viral ni un article à sensation pour défrayer les critiques. Je vais vous expliquer cela dans les lignes suivantes.
J’ai hiberné pendant ces quatre derniers années et cela m’a pris trois ans et demi pour m’en rendre compte. Mes émotions étaient enfermées dans une boîte de pandore pour me protéger de toute répercussion de la vie courante.
De mon point de vue, l’hibernation émotionnelle est le refuge dans lequel on se retrouve après avoir vécu des traumatismes, des échecs ou tout autre péripéties au cours de son existence. Mais, qu’en est-il des mécanismes de « coping » ou d’adaptation proprement dit ? Est-ce que cela implique qu’on se protège de toute agression psychologique en masquant ses émotions ? Non, on se réfugie dans sa zone de confort où on est en contrôle de ses sentiments et de ses pensées. Devient-on insensible ? Non plus, on est encore emprisonné, sympathique et reconnaissant selon son type de personnalité. Toutefois, on demeure prudent sur les accès aux autres et sa implication sentimentale, sociale envers autrui.
Je ne suis pas une psychologue ni une thérapeute. J’ai assez lu et fait des recherches pour compléter mes trouvailles dans mes expériences vécues . Gardez en tête que je parle de ma personne. Quand on apprends à se connaître, on découvre de belles facettes de sa personnalité qui modulent ses comportements au quotidien.
J’ai appris que je me mettais en retrait quand je voulais rebalancer mon esprit et ma vie. Tout comme j’ai découvert que je faisais inconsciemment de l’auto sabotage pendant deux ans. Choquant !
La morale de l’histoire a été ma prise de conscience et ma décision de m’épanouir davantage pour être au meilleur de moi-même. J’espère que ce partage chaleureux vous permettra de normaliser les mécanismes de défense du votre « moi ».
Cordialement vôtre,
Alexa Madrexx
Photo de couverture
Copyright ©️ Omar Salom : Coyote Gulch, Utah. Tirée de Unplash.
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